aux collectionneurs privés ainsi qu'aux guaqueros, les pilleurs de tombes. L'apport des vrais archéologues dans la collection finale est minime. Aujourd'hui, on y dénombre près de 30 000 pièces en or et de splendides émeraudes. C'est la plus grande collection jamais réunie d'objets en or précolombiens. La plus grosse émeraude brute du monde y est exposée. Le musée renferme surtout des ornements et des petits objets travaillés avec beaucoup de talent par les artisans des temps anciens.
lundi 28 février 2011
Bogota VII - Musée de l'or
aux collectionneurs privés ainsi qu'aux guaqueros, les pilleurs de tombes. L'apport des vrais archéologues dans la collection finale est minime. Aujourd'hui, on y dénombre près de 30 000 pièces en or et de splendides émeraudes. C'est la plus grande collection jamais réunie d'objets en or précolombiens. La plus grosse émeraude brute du monde y est exposée. Le musée renferme surtout des ornements et des petits objets travaillés avec beaucoup de talent par les artisans des temps anciens.
Bogota IV - la Candelaria et la place Bolivar
La place Bolivar, quant à elle, est dominée par la statue de Simon Bolivar. Elle a été édifiée à l'emplacement même des douze premières maisons construites à Bogota par les conquistadors et consacrées aux douze apôtres. Autour de la place se trouvent la cathédrale, le Capitole et le palais de justice. Elle est aujourd'hui pleine de pigeons ! On y vend même des sachets de nourriture pour les nourrir !
vendredi 25 février 2011
Bogota III - Monserrate
Monserrate est un point d'observation de la ville et de la vallée, situé à 3200 mètres d'altitude, accessible par le téléphérique ou par un funiculaire à prendre au pied d'une colline.
En haut, c'est un monastère, très touristique, qui fut construit en 1650 et dédié à Santa Marta de la Cruz de Monserrate. Depuis de nombreuses années, les colombiens y viennent par milliers en pélerinage. C'est un lieu très calme, à l'abri du bruit de la ville, très agréable si le temps est beau (comme c'était notre cas !). On peut y voir une partie de l'étendue de Bogota.
Bogota II
On commence lundi soir par un restaurant unique en son genre, Andres D.C. C'est en fait un restaurant appartenant au même groupe qu'un autre restaurant, très connu, Andres Carne de res. Ces deux restaurants sont des concepts à part entière : la décoration y est très originale (surchargée d'objets hétéroclites et de matériaux recyclés dans le plus vieux restaurant, décor autour du coeur, de l'enfer et du ciel dans le nouveau), tous les objets sont customisés, on y mange avec des bavoirs géants, et des acteurs et acrobates mettent l'ambiance (par exemple une femme de ménage vient vous épousseter les cheveux). On se souviendra également de l'addition, qui est proportionnelle à l'originalité de ce lieu ! Nous y sommes allés un lundi, mais le week-end, c'est totalement rempli (le restaurant est sur 4 étages), car l'ambiance y est très bonne et les cocktails et la nourriture également.
Bogota I
Etant en vacances une semaine, j'en ai profité pour aller quelques jours à Bogota, la capitale que je ne connaissais pas encore ! Le but est double : tourisme, bien entendu, mais également obtenir la validation de mon diplôme d'ingénieur. Après une nuit passée dans le bus, j'arrive donc fraîche comme une rose le lundi matin à Bogota dans la frénésie des bouchons matinaux. Je découvrirais plus tard que ces derniers ne sont pas seulement matinaux, mais qu'ils sont en fait permanents.
Bogota est une très grande ville, très étendue, et la population avoisine les 9 millions d'habitants. Elle a récemment subi des changements positifs radicaux, à tel point que les Nations unies lui ont décerné la palme du meilleur développement urbain mondial de la décennie. Ainsi, de nombreuses zones vertes ont été créées, un système de bus a été mis en place et la sécurité de jour est presque totale dans les endroits touristiques. Le climat est frais (toute l'année entre 10 et 20°C), et l'altitude est de 2600 mètres, ce qui en fait la troisième capitale la plus haute au monde, après La Paz (Bolivie) et Quito (Equateur).
Après avoir passé la journée du lundi dans divers taxis et au ministère de l'éducation nationale, me voilà donc d'attaque pour visiter la ville, en compagnie de mes hôtes, Solène et Juan.
Concernant mon diplôme, je n'ai pas encore de réponse, chaque dossier leur prend entre deux et cinq mois...réponse donc d'ici là !
mercredi 2 février 2011
Inondations près de Cali...
Et je me rapproche encore de Cali avec cette vidéo des inondations dans la zone franche du Pacifique, située entre Cali et Palmira, vers l'aéroport, route que nous empruntons souvent puisque les parents d'Esteban habitent à Rozo, village situé à 20 minutes de Cali dans cette direction. La route était donc bloquée par les inondations. Cette zone comprend de nombreuses entreprises, qui ont souffert de très importantes pertes économiques (estimées à environ 4 millions d'euros). Les agriculteurs sont aussi victimes puisqu'un élevage de 43 000 poules a été décimé (le propriétaire est de la famille d'Esteban) et que 2500 hectares de canne à sucre sont perdus...
Inondations dans le Valle del Cauca (département de Cali)
Presque tout le territoire a souffert des inondations, voici la situation dans le Valle del Cauca (département où se trouve Cali), en novembre-décembre 2010 (maintenant cela s'améliore petit à petit car la saison sèche est revenue.
Inondations en Colombie
Comme dit à certains déjà, il y a eu des inondations sévères en Colombie à la fin de l'année dernière, qui se sont calmées depuis ce début 2011. Ci-dessous un petit extrait et une vidéo pris sur le site Oxfam :
On estime à plus de 2 millions le nombre de personnes affectées par les inondations en Colombie, les plus graves dans le pays depuis soixante ans.
Les inondations qui ont frappé la Colombie en décembre 2010 ont détruit près de 3 000 habitations et causé des dégâts sur les terres agricoles, les infrastructures et les axes routiers. 28 des 32 districts du pays sont actuellement inondés.
Oxfam a envoyé des équipes d'urgence dans les trois régions les plus touchées : Córdoba, Sucre et Chocó, au Nord de la Colombie, afin de fournir de l'eau potable et des équipements sanitaires. Les équipes évaluent actuellement quels sont les besoins les plus urgents et prévoient d'augmenter leurs programmes dans les semaines qui viennent.
Cette vidéo en espagnol et en anglais détaille une partie des actions d'Oxfam sur place, notamment en partenariat avec des organisations locales : fourniture de filtres à eau, afin de la rendre potable, et de kits d'hygiènes...
Mario Pachón, coordinateur logistique à Chocó, explique que la situation y est très difficile, les autorités locales et gouvernementales étant dépassées par ce qui a été reconnu comme étant une "catastrophe nationale". Il s'inquiète notamment du fait que lors des précédentes inondations, à certains endroits, l'eau a mis près de huit mois avant de s'évacuer. Cette dernière inondation étant la plus dure depuis une soixantaine d'années, il y a fort à craindre que la décrue prenne encore plus de temps.
Zobeida Barrios, cheffe d'équipe à Chocó, souligne pour sa part deux problèmes majeurs : dans un premier temps, l'urgence ; dans un second temps, les risques "biologiques", pas seulement en terme de santé publique mais aussi et surtout de sécurité alimentaire, les gens ayant perdu leurs récoltes, leurs bétails, leurs grains et semences.
Les besoins sont donc considérables en termes de logement, hygiène et nourriture.
On estime à plus de 2 millions le nombre de personnes affectées par les inondations en Colombie, les plus graves dans le pays depuis soixante ans.
Les inondations qui ont frappé la Colombie en décembre 2010 ont détruit près de 3 000 habitations et causé des dégâts sur les terres agricoles, les infrastructures et les axes routiers. 28 des 32 districts du pays sont actuellement inondés.
Oxfam a envoyé des équipes d'urgence dans les trois régions les plus touchées : Córdoba, Sucre et Chocó, au Nord de la Colombie, afin de fournir de l'eau potable et des équipements sanitaires. Les équipes évaluent actuellement quels sont les besoins les plus urgents et prévoient d'augmenter leurs programmes dans les semaines qui viennent.
Cette vidéo en espagnol et en anglais détaille une partie des actions d'Oxfam sur place, notamment en partenariat avec des organisations locales : fourniture de filtres à eau, afin de la rendre potable, et de kits d'hygiènes...
Mario Pachón, coordinateur logistique à Chocó, explique que la situation y est très difficile, les autorités locales et gouvernementales étant dépassées par ce qui a été reconnu comme étant une "catastrophe nationale". Il s'inquiète notamment du fait que lors des précédentes inondations, à certains endroits, l'eau a mis près de huit mois avant de s'évacuer. Cette dernière inondation étant la plus dure depuis une soixantaine d'années, il y a fort à craindre que la décrue prenne encore plus de temps.
Zobeida Barrios, cheffe d'équipe à Chocó, souligne pour sa part deux problèmes majeurs : dans un premier temps, l'urgence ; dans un second temps, les risques "biologiques", pas seulement en terme de santé publique mais aussi et surtout de sécurité alimentaire, les gens ayant perdu leurs récoltes, leurs bétails, leurs grains et semences.
Les besoins sont donc considérables en termes de logement, hygiène et nourriture.
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